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© Columbia Pictures
Le 03/03/2012 à 14:48 par Nicolas Jouenne (TV Magazine)
Dans un Los Angeles en ruine, un groupe de marines va tenter de contrer une invasion extraterrestre tout en sauvant un groupe de civils pris au piège. Lors de sa sortie, en 2011, World Invasion : Battle Los Angeles n'a pas manqué d'attirer dans les salles obscures tous les fanas de films d'aliens. Des combats urbains réalistes et nerveux mais un discours patriotique un rien pompeux.
Pourtant on est très loin ici d'un remake d'Independence Day. Le réalisateur sud-africain Jonathan Liebesman, familier du registre fantastique (Massacre à la tronçonneuse. Le Commencement, The Killing Room), livre plutôt un film de guerre implacable. Caméra à l'épaule, il nous fait suivre la mission impossible de ce groupe de marines mené par Aaron Eckhart (Batman. The Dark Knight) et Michelle Rodriguez (Avatar).
Au travers de combats urbains réalistes et nerveux, ils vont affronter des aliens bio-mécaniques aux origines mystérieuses, dont l'objectif ne fait aucun doute : exterminer l'espèce humaine et coloniser la planète. « Battle Los Angeles » n'évite malheureusement pas quelques clichés, du vétéran décoré et torturé bien décidé à raccrocher, en passant par le jeune officier bercé de grands idéaux et un patriotisme exacerbé qui n'a évidemment pas le même impact de ce côté de l'Atlantique.
Alors, passons outre ces discours pompeux sur le sens du devoir et du sacrifice. On ne gardera en tête que la furie des combats dans un Los Angeles anthracite recouvert de cendres qui laissera indéniablement les aficionados du genre scotchés à leur siège.
Au travers de combats urbains réalistes et nerveux, ils vont affronter des aliens bio-mécaniques aux origines mystérieuses, dont l'objectif ne fait aucun doute : exterminer l'espèce humaine et coloniser la planète. « Battle Los Angeles » n'évite malheureusement pas quelques clichés, du vétéran décoré et torturé bien décidé à raccrocher, en passant par le jeune officier bercé de grands idéaux et un patriotisme exacerbé qui n'a évidemment pas le même impact de ce côté de l'Atlantique.
Alors, passons outre ces discours pompeux sur le sens du devoir et du sacrifice. On ne gardera en tête que la furie des combats dans un Los Angeles anthracite recouvert de cendres qui laissera indéniablement les aficionados du genre scotchés à leur siège.
