mercredi 25 janvier 2012

Immolation au Maroc: les diplômés au chômage demandent l'ouverture d'une enquête



Des centaines de diplômés au chômage se sont rassemblés mercredi devant une annexe du ministère de l'Education nationale à Rabat, au Maroc, pour demander l'ouverture d'une enquête sur le décès d'un jeune diplômé qui avait tenté de s'immoler par le feu. ( © AFP Mustapha Houbais)
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RABAT (AFP) - Des centaines de diplômés au chômage se sont rassemblés mercredi devant une annexe du ministère de l'Education nationale à Rabat, au Maroc, pour demander l'ouverture d'une enquête sur le décès d'un jeune diplômé qui avait tenté de s'immoler par le feu.
"Nous exigeons du gouvernement l'ouverture d'une enquête impartiale sur la mort hier (mardi) de notre camarade Abdelwahab Zeidoun", a déclaré à l'AFP Said Azoubar, l'un des diplômés.
Abdelwahab Zeidoun, 27 ans, qui participait à un sit-in le 18 janvier avec une centaine d'autres "diplômés chômeurs" est mort de ses blessures dans l'hôpital où il avait été transporté.
"L'emploi n'est plus une priorité pour l'instant. Nous voulons d'abord qu'une enquête soit ouverte très rapidement et que les responsables soient sanctionnés", a ajouté M. Azoubar.
Des forces de police encerclent depuis deux semaines cette annexe du ministère de l'Education, dont une partie est occupée par une centaine de diplômés au chômage.
L'étau des forces de l'ordre s'est cependant desserré mercredi pour permettre à la nourriture de parvenir sans entraves aux grévistes, a constaté l'AFP.
Selon des témoins, c'est l'intervention le 18 janvier de policiers qui ont essayé d'empêcher des sacs de nourriture d'arriver aux "diplômés chômeurs" qui a poussé la victime à s'immoler.
Cette pratique s'est répandue dans les pays d'Afrique du Nord depuis l'immolation d'un protestataire tunisien en décembre 2010, qui avait déclenché le Printemps arabe en Tunisie, puis en Egypte et en Libye.
L'emploi compte parmi les priorités du parti islamiste modéré Justice et développement (PJD) arrivé au pouvoir en janvier.
Des milliers de diplômés du supérieur demandent depuis des années leur intégration dans la fonction publique.
Le Maroc doit créer 300.000 emplois par an jusqu'en 2010 pour régler le problème du chômage, selon les spécialistes.

Après le discours de Hollande au Bourget, le PS n'a plus le droit de jouer les amateurs



Modifié le 25-01-2012 à 18h38
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LE PLUS. Au Bourget, le PS avait tout prévu, jusqu'aux caméras qui filmaient. Deux jours plus tard, le meeting de Toulon suscite beaucoup moins de réactions. Les socialistes ont élevé leurs standards, ils ne doivent désormais les maintenir explique "Le Conseiller", spécialiste en communication proche des politiques (et qui tient à garder l'anonymat).

Le meeting de François Hollande au Bourget a marqué une rupture formelle largement commentée par les observateurs et les naïfs : les images étaient fournies par le Parti socialiste, permettant ainsi d’exécuter une mise en scène étudiée de la prise de parole du candidat Hollande.

François Hollande le 24 janvier 2012 à Toulon (F. DUFOUR/AFP)
 François Hollande le 24 janvier 2012 à Toulon (F. DUFOUR/AFP)

La gauche n’a fait que ce que la droite fait depuis les meetings électoraux de Jacques Chirac. En se donnant des moyens de réalisation audiovisuels haut de gamme, elle sait qu’elle fera des déçus et qu’elle lancera contre elle les élans passionnés des éditorialistes mécontents d’assister à une certaine "mort" du journalisme.

Quand la gauche se donne les moyens

Oui, comme l’expliquait Thomas Legrand dans son éditorial de mardi matin sur France Inter, si les télévisions avaient pu filmer librement, elles auraient capté le regard peut-être grimaçant de Martine Aubry lorsque François Hollande a parlé du pacte de génération. Oui, il est donc là, le journalisme politique, dans la captation des divergences, des dysfonctionnements, du parasitage.

Oui, lorsque Malek Boutih critique une position du Parti socialiste, il fait plus aisément la "une" que lorsqu’un secrétaire national de n’importe quel parti réunit pendant des mois tout ce que la France possède d’experts dans son domaine de compétence. Oui, pouvoir filmer et mettre à l’antenne une grimace, un bâillement, un regard noir… éliminerait toute trace de servitude volontaire. 

S’il ne s’agissait que de cela, nous devrions donc avoir la presse la plus libre et indépendante du monde.

Le coup de sang de Manuel Valls

Pourtant, le meeting de Toulon, organisé mardi pour le même candidat, n’a pas autant fait parler de lui. Moins solennel, moins attendu, moins fourni en militants, tout simplement moins important… et moins mis en scène. Retour au classique : captation libre par les journalistes audiovisuels, chacun se retrouvant libre de filmer les grimaces des uns et des autres. Mais surtout, un résultat si mauvais à l’antenne que Valls et l’équipe de campagne du candidat ont compris l’intérêt d’une captation contrôlée de l’image : grésillements, caméras tremblantes, scène filmée du fond de la salle.

Mes conseils à Manuel Valls étaient inverses : à présent que vous avez élevé le standard, vous ne pouvez plus redescendre. Tout le monde fait comme ça aujourd’hui ; la gauche n’a plus le droit de jouer les amateurs. Le professionnalisme n’est pas réservé à la droite. Le public a apprécié les images de dimanche, qui ont participé du succès et de la présidentialisation du candidat. "Manuel, ne cède pas !"

Le coup de sang de Valls après l’échec formel du meeting de mardi à Toulon devrait, je l’espère, lui permettre de gagner le match qui oppose aujourd’hui les amateurs aux professionnels.

Quant aux commentateurs, qu’ils se rappellent que les campagnes de Mitterrand en 1981 et en 1988, ainsi que de Sarkozy en 2007 ont été parmi les plus esthétiques que la France ait connues.


"Le Conseiller" tient chaque semaine une chronique dans Le Nouvel Observateur intitulée "Le journal du sorcier".

Free Mobile a-t-il triché sur son réseau ?


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Le nouvel opérateur est accusé d'avoir gonflé temporairement son réseau pour satisfaire l'Arcep. Et d'être aujourd'hui hors la loi.

Xavier Niel, patron d'Iliad, la maison-mère de Free.
Xavier Niel, patron d'Iliad, la maison-mère de Free. © Christophe Morin / Maxppp
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Free Mobile a-t-il volontairement berné l'Arcep, le gendarme des télécoms, pour obtenir l'autorisation de se lancer sur le marché ? C'est la question que posent les syndicats CFE-CGC & Unsa Télécoms, qui rassemblent des employés d'Orange, SFR et Bouygues. "Tout porte à croire que, depuis le lancement de ses services, Free Mobile a dégradé la couverture de son réseau qui (...) n'est en réalité pas dimensionné pour faire face à une utilisation en phase commerciale", expliquent les syndicats dans un communiqué
"Il semblerait que Free Mobile ait paramétré ou éteint ses équipements dès le lancement commercial de ses offres (donc postérieurement aux mesures effectuées par l'Arcep) pour basculer les appels de ses abonnés sur le réseau de son opérateur hôte (Orange) de façon à pouvoir faire face à la montée en charge de ses services", poursuit le texte. Une astuce qui, si elle était confirmée, serait "contraire aux obligations règlementaires".

Menace sur Free

Le problème est que l'Arcep a fixé une obligation de couverture minimale à Free pour éviter que son partenaire (à contre-coeur), Orange, ne soit surchargé. "Free Mobile ne peut prétendre à un droit à l'itinérance (...) que si et seulement si elle satisfait à son obligation de couverture", poursuivent les syndicats, qui appellent l'Arcep à "ouvrir une procédure dans les meilleurs délais" et à supprimer, le cas échéant, le droit d'itinérance sur le réseau d'Orange. 
Les conséquences d'une telle mesure seraient catastrophiques pour Free Mobile, qui se trouverait du jour au lendemain avec une couverture parcellaire de la France, limitée à son propre réseau dans les grandes villes. Les abonnés apprécieraient sans doute moyennement un service aussi dégradé... C'est pourquoi il est probable que Free réactive tous ses équipements, s'il les avait un jour désactivés comme le soupçonnent les syndicats, afin de satisfaire à nouveau aux obligations fixées par l'Arcep.

Xavier Niel se défend

Xavier Niel, qui était auditionné mercredi par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, en a profité pour se défendre. "Tous les moyens sont bons pour discréditer le petit nouveau", a-t-il déploré, avant de rappeler que son intérêt est d'ajouter au plus vite des antennes-relais afin de "gagner de l'argent", sans passer par Orange. Et d'affirmer à nouveau que le déploiement de son réseau, qui doit couvrir 90 % de la population en 2018, sera "très en avance" sur le calendrier.
Ce n'est pas le premier "bug" autour du lancement de Free Mobile. Le site du nouvel opérateur avait été surchargé et mis hors-ligne plusieurs heures après l'annonce des forfaits à prix cassés. Puis, les services d'information et d'abonnement avaient eux aussi peiné à suivre la cadence, et les cartes SIM étaient arrivées très en retard chez les nouveaux clients. Certains abonnés souffrent ainsi d'un "vide" entre leurs deux abonnements, les délais de coupure de ligne chez la concurrence étant parfois inhabituellement courts... Xavier Niel a au moins raison sur un point : dans cette guerre du mobile qui se profile, tous les coups sont permis.
Retrouvez notre dossier spécial Free Mobile.

Ils ont quitté la Grèce pour travailler en France


Ils ont quitté la Grèce pour travailler en France
De plus en plus d'étudiants grecs quittent leur pays pour venir travailler en France, faute d'emploi.
afp.com/Aris Messinis

Les jeunes grecs sont de plus en plus nombreux à quitter leur pays. Lexpress.fr a rencontré plusieurs d'entre eux à Paris. 

Ce mercredi de janvier, c'est "soirée grecque" au Carmen. La foule se déhanche au rythme de sons orientaux dans ce club parisien (9e) aménagé dans un hôtel particulier du XIXe siècle. L'association "Jeunes Professionnels Grecs de Paris", créée en 2007 pour favoriser les rencontrer entre expatriés, a convié ses 3500 adhérents à partager la traditionnelle "vassilopita", l'équivalent grec de la galette des rois. 
Selon Christina Mavridis, la présidente de l'association le nombre de ses compatriotes arrivés en France pour trouver du travail a fortement augmenté entre juin et novembre dernier. Elle a beau leur dire que ce pays est loin d'être un eldorado par les temps qui courent, rien n'y fait: les candidats à l'exil ne voient vraiment pas d'avenir en Grèce, où le taux de chômage chez les moins de 25 ans a atteint 46% en octobre contre 22% trois ans plus tôt. Même les diplômés ne sont pas épargnés: 9,5% des titulaires d'un Master ou d'un doctorat étaient au chômage au dernier trimestre de 2011. 
L'élite quitte le pays
L'exode actuel est différent de celui des années 1960. A l'époque, seule la main d'oeuvre peu qualifiée émigrait. Cette fois, c'est l'élite qui quitte le pays. Entre mai 2009 et février 2010, 9% des jeunes diplômés étaient partis travailler à l'étranger selon le professeur Lois Lambrianidis, économiste et géographe à l'université de Salonique. Depuis, la fuite des cerveau n'a cessé de s'accentuer. 
Ce soir-là, au Carmen, quatre jeunes bavardent au bar. Ilias, 28 ans, raconte être venu initialement en France afin de suivre un master. Mais dès qu'il a trouvé un emploi d'ingénieur, il s'est installé sans même prospecter dans son pays, dont la situation lui paraît "catastrophique". Christina, elle, réside en France depuis un an et demi. Embauchée par une compagnie pétrolière, cette jeune fille de 26 ans compte bien poursuivre l'expérience. "De toute façon, précise-t-elle, je ne pouvais pas trouver d'emploi en Grèce dans ce secteur". 
"Le pays forme des élites mais les fait fuir..."
Autre cas: celui d'Elena, qui a intégré un cabinet d'architectes dans la capitale il y a quatre mois. "J'avais commencé à travailler au pays, confie-t-elle, mais il n'y avait pas beaucoup de commandes, et j'étais mal payée". Pourquoi choisir la France? "J'avais des amis ici, poursuit Elena, ils m'ont aidé à m'installer. Et Paris m'attirait justement pour sa richesse architecturale". Quant à Ioanna, 23 ans, elle a débarqué en novembre. Diplômée en informatique, elle n'a pas eu de mal à trouver un poste bien rémunéré. "J'avais déjà fait un stage l'été dernier dans une entreprise française, qui avait promis de m'embaucher mais elle a fait faillite. J'ai donc cherché d'autres annonces sur Internet, j'ai postulé et j'ai été engagée comme informaticienne dans un organisme européen, ELDA". Louant la "qualité de vie" à la française, Ioanna assure que les salaires sont "plus élevés" et le système de santé " bien meilleur " que dans son pays. 
Tous admettent que la Grèce leur manque "de temps en temps"... Ioanna pense à sa famille, à ses amis, à la "vie nocturne" athénienne. Ilias tente, lui, de faire venir sa copine en France. "Elle est prof de Grec donc c'est un peu compliqué de trouver du boulot ici", regrette-t-il. Le jeune homme n'a pas encore fait une croix sur un éventuel retour: "J'ai envie de retourner un jour vivre dans mon pays mais pas pour le moment, après la crise...". Dans les faits, seul 16% des diplômés grecs ayant travaillé à l'étranger sont revenus ces dernières années, d'après l'étude de Lois Lambrianidis. Maria Katsounaki, éditorialiste du quotidien conservateur Kathimerini, pointait ce phénomène dans un article du 7 janvier: "Plus la récession s'aggrave, moins les perspectives de retour s'améliorent. Mais la décision de chaque individu se répercute sur toute la société". A longe terme, l'exode des jeunes les plus qualifiés menace en effet une éventuelle relance économique. Christina Mavridis, l'organisatrice de la soirée au Carmen, aboutit au même constat: "le pays forme des élites mais les fait fuir..." 

LES ORIOLES S'ENTENDENT AVEC R. ANDINO



MERCREDI 25 JANVIER 2012
RDS.CA, ASSOCIATED PRESS
Robert Andino (Photo Getty)
Robert Andino (Photo Getty)


Le joueur de champ intérieur Robert Andino et les Orioles de Baltimore ont évité l’arbitrage et se sont entendus sur les termes d’un contrat d’un an.

Le joueur de 27 ans a connu sa meilleure saison en carrière l’an dernier, jouant la majorité de ses 139 matchs au deuxième but en remplacement de Brian Roberts. Andino a également occupé les postes de troisième but, d’arrêt-court et de voltigeur au champ gauche.

Andino a obtenu 457 présences au bâton, un sommet en carrière, claquant 120 coups sûrs, cinq coups de circuit et produisant 36 points. Il a de plus franchi le marbre à 63 reprises.

Les Orioles doivent maintenant s’entendre avec le voltigeur de centre Adam Jones, de même que les lanceurs partants Jeremy Guthrie et Brad Bergesen. Ceux-ci sont tous éligibles à l’arbitrage, 

Des jeux PS sur les terminaux Playstation Certified de Sony ?



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Avec le lancement de son Xperia Play en 2011, Sony pensait offrir un smartphone conçu spécialement pour les gamers, avec la mention « Playstation Certified » comme argument de vente majeur.
Malheureusement, le succès de l’appareil laissa à désirer, et ce, à cause, en partie, du manque cruel de jeux. Car les joueurs s’attendaient à pouvoir faire tourner des jeux PSP sur leur téléphone intelligent. Mais il se pourrait bien que cela arrive…
En effet, le site de l’ESRB, le « PEGI américain », a publié une liste de jeux PSP et PSNqui devraient, apparemment, débarquer sur les prochains Xperia S et Xperia ion. On retrouve l’incontournable WipEout HD, Motostorm, ModNation Racers, mais aussi Uncharted.
Bien entendu, rien ne confirme qu’il s’agirait de jeux prévus pour les téléphones de Sony, mais sait-on jamais. Les paris sont lancés !
P1000298 Des jeux PS sur les terminaux Playstation Certified de Sony ?