samedi 4 août 2012

Selon des chaînes de télévision américaines


Selon des chaînes de télévision américaines, le Président américain a signé une directive secrète de soutien à l’opposition armée contre Assad.
#Les violentes confrontations en Syrie semblent se rapprocher d’une conclusion.
Le président américain Barack Obama a signé un document secret autorisant l’aide américaine aux rebelles syriens, qui tentent de renverser le régime de Bachar el-Assad, ont rapporté des chaînes de télévision américaines mercredi.
La directive était incluse dans une «conclusion» – un instrument permettant aux services secrets américains (CIA) d’agir clandestinement, ont affirmé NBC et CNN, citant des sources non identifiées.
«Des représentants de la Maison Blanche ont refusé de commenter ces informations, mais n’ont pas explicitement exclu l’idée que Washington apportait plus de soutien en termes de renseignement aux forces anti-Assad qu’il avait été précédemment admis officiellement.» Washington avait auparavant dit que les États-Unis offraient une assistance médicale et logistique aux rebelles syriens, mais refusaient de fournir des armes, avertissant qu’il serait contre-productif d’«armer» davantage le conflit. «Ces informations sur une relation plus resserrée entre les États-Unis et les rebelles syriens apparaissent au moment où les violentes confrontations en Syrie semblent se rapprocher d’une conclusion, et où les combats font rage entre le gouvernement et les forces de l’opposition à Damas et Alep.» Lundi, M. Obama a eu un entretien téléphonique avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, et les deux dirigeants se sont mis d’accord pour «accélérer la transition politique en Syrie avec le départ de Bachar al-Assad.
Pour sa part, le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta est arrivé jeudi à Amman pour s’entretenir avec le roi Abdallah II du conflit en Syrie et de l’afflux de réfugiés en Jordanie. «Les États-Unis
“travaillent très étroitement” avec les Jordaniens pour fournir de l’aide humanitaire afin de venir en aide aux quelque 150 000 Syriens qui ont trouvé refuge en Jordanie.» Un premier camp de réfugiés, capable d’accueillir jusqu’à 120 000 personnes, a été ouvert dimanche à Mafraq, près de la frontière syrienne, permettant à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de commencer à y transférer les réfugiés, qui jusqu’à présent étaient dans des centres de transit bondés.
L’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui se fonde sur une étude réalisée par l’ONU et le régime syrien, a annoncé jeudi que trois millions de Syriens ont un besoin urgent de nourriture et d’aide pour les cultures de céréales et le bétail. «Sur ces trois millions de personnes, la moitié nécessite une aide alimentaire immédiate et urgente au cours des trois à six prochains mois, notamment dans les zones qui sont le théâtre d’âpres conflits et de déplacements de population», selon la FAO. Près d’un million de personnes ont besoin d’assistance pour les cultures, le fourrage, les combustibles et la réparation des pompes d’irrigation.
Sur le terrain, «les rebelles ont bombardé jeudi matin l’aéroport militaire de Menagh, à 30 km au nord-ouest d’Alep, d’où décollent les hélicoptères et les avions qui mènent des raids sur la ville, ont indiqué des sources concordantes.»
Quant au porte-parole des Nations unies Martin Nesirky, il a affirmé mercredi que, selon la mission de l’ONU en Syrie, les rebelles étaient en possession d’armes lourdes, dont des chars, à Alep, deuxième ville du pays où des combats sans précédent ont lieu depuis plusieurs jours entre forces gouvernementales et insurgés.
Les observateurs ont également affirmé que les troupes régulières avaient eu recours à des avions de chasse pour tirer sur Alep. 

La Maison Blanche rend Moscou et Pékin responsables de l’échec de Kofi Annan


Le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie, après cinq mois d’efforts infructueux, fustige le manque de soutien des grandes puissances à sa mission.
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Kofi Annan a démissionné jeudi de son poste de médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie après cinq mois d’efforts infructueux, fustigeant le manque de soutien des grandes puissances à sa mission. «J’ai fait de mon mieux», a déclaré M. Annan à la presse à Genève, mais «la militarisation croissante sur le terrain et le manque évident d’unité au sein du Conseil de sécurité ont fondamentalement changé les circonstances pour l’exercice effectif de mon rôle». «Je n’ai pas reçu tous les soutiens que la cause méritait», a-t-il poursuivi.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a jusqu’à présent échoué à faire pression sur les protagonistes du conflit syrien, et en premier lieu sur Damas, à cause de l’obstruction systématique de Moscou et de Pékin, qui ont mis leur veto à trois reprises à des projets de résolutions occidentaux au Conseil depuis le début de la crise en mars 2011.
La Maison Blanche a rendu Moscou et Pékin responsables de l’échec de M. Annan, jugeant les vetos russo-chinois «hautement regrettables».
Damas a de son côté accusé les «États qui cherchent à déstabiliser la Syrie» d’avoir «entravé» la mission Annan.
Pour sa part, «l’Assemblée générale de l’ONU doit voter vendredi sur une résolution présentée par le groupe des pays arabes qui dénonce le bombardement des villes rebelles par l’armée syrienne et réclame une transition politique en Syrie.» Cette initiative a une portée essentiellement symbolique puisque l’Assemblée ne peut émettre que des recommandations, contrairement au Conseil de sécurité.
Sur le terrain et selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH),  «de violents combats faisaient rage vendredi entre soldats du régime et rebelles à Damas, tandis qu’à Alep, deuxième ville syrienne et enjeu crucial du conflit, le bastion insurgé de Salaheddine était bombardé.»
À Damas, les combats se déroulaient dans le quartier de Tadamoun, dans le sud, voisin du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk où 21 civils, dont au moins deux enfants, ont été tués jeudi par des tirs de mortier, selon l’OSDH qui a fait état de 179 morts, dont 110 civils, à travers le pays pour la seule journée de jeudi.
«Plusieurs militants affirment que les réfugiés palestiniens ont pris les armes aux côtés des rebelles contre le régime de Bachar al-Assad.»

Actes répréhensibles
Quant au commandement rebelle à l’intérieur de la Syrie, «il a condamné vendredi les exécutions sommaires inacceptables de partisans du régime dans la ville d’Alep (nord), rejetant toute responsabilité dans cette affaire.»
Le 31 juillet, des rebelles ont exécuté des partisans du régime à Alep, en proie à de violents combats pour le contrôle de cette ville stratégique sise à 355 km au nord de Damas, selon des vidéos diffusées par des militants.
«Ces actes répréhensibles ne relèvent pas de l’éthique de l’ASL ou de la révolution syrienne. Nous respectons les lois et les conventions internationales, notamment la convention de Genève portant sur les prisonniers», a affirmé l’ASL en appelant à une enquête sur ces exécutions sommaires.
Une vidéo diffusée par des militants montre des prisonniers conduits sur une place où crient des hommes armés : «l’ASL pour toujours»! Les rebelles entourent l’un des captifs, au visage ensanglanté, et le mettent face à un mur où sont alignés d’autres prisonniers.
Les combattants scandent «Dieu est le plus Grand» puis ouvrent le feu sur les prisonniers, identifiés comme étant des membres de la tribu «Berri», qui participaient aux combats aux côtés des forces du régime de Bachar al-Assad à Alep.
Plus de 20 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la révolte contre le régime en mars 2011, selon l’OSDH.6

Syrie : Bataille cruciale à Alep pour le régime L’aviation de Bachar entre en action contre l’ALS


C’est une bataille « cruciale » pour l’avenir de la Syrie. Bachar el-Assad le reconnaît, le résultat des affrontements d’Alep entre son armée et les combattants rebelles pourrait dicter l’issue du conflit qui embrase le pays depuis un an et demi. Chaque jour, les combats y sont plus violents, et le régime a recours à son aviation de chasse, affirme l’ONU. Sur le terrain, il est bien difficile de connaître précisément le déroulement des évènements. Les insurgés, qui contrôlent une partie de la ville, disent viser le siège des services de renseignement. Plusieurs chefs de l’Armée syrienne libre (ASL) souhaitent que la communauté internationale mette en place une zone d’exclusion aérienne.

Les rebelles syriens ont bombardé jeudi un aéroport militaire près d’Alep, théâtre d’une bataille cruciale entre insurgés et forces du régime, au lendemain d’un raid sanglant contre une localité près de Damas accompagné d’exécutions et d’actes de torture.
Alors que la communauté internationale, profondément divisée, demeure incapable de trouver un moyen pour faire cesser les violences, des chaînes de télévision américaines ont rapporté que le président américain Barack Obama avait signé un document secret autorisant l’aide américaine aux rebelles.
Des représentants de la Maison Blanche ont refusé de commenter ces informations mais n’ont pas explicitement exclu l’idée que Washington apportait plus de soutien en termes de renseignement aux forces anti-Assad qu’il avait été précédemment admis officiellement.
Après que l’armée eut repris le dessus sur les insurgés à Damas au terme d’affrontements inédits à la mi-juillet, les rebelles concentrent leurs efforts sur la deuxième ville du pays, dont ils disent désormais contrôler «50%» ainsi que la quasi totalité de cette province du nord du pays.
Ils ont bombardé jeudi matin l’aéroport militaire de Menagh, à 30 km au nord-ouest d’Alep, d’où décollent les hélicoptères et les avions qui mènent des raids sur la ville, ont indiqué des sources concordantes.
«L’aéoport militaire de Menagh a été bombardé jeudi matin par un char capturé par les rebelles dans des opérations précédentes», a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG basée en Grande-Bretagne.
Un journaliste de l’AFP a entendu le bruit de bombardements et vu des tirs provenant de cette direction. Des rebelles lui ont affirmé qu’il s’agissait «d’une attaque pour prendre cet aéroport d’où partent les hélicoptères et les avions qui tirent sur Alep».
Le porte-parole des Nations unies Martin Nesirky a affirmé mercredi que, selon la mission de l’ONU en Syrie, les rebelles étaient en possession d’armes lourdes, dont des chars, à Alep, où de farouches combats ont lieu depuis le 20 juillet entre forces gouvernementales et insurgés.
Les observateurs ont également affirmé que les troupes régulières avaient eu recours à des avions de chasse pour tirer sur la ville.
Après la prise symbolique mardi de trois commissariats à Alep, les rebelles ont affirmé leur détermination à s’emparer des sièges des services de renseignements.
«Si ces sites tombent, la victoire sera possible», a affirmé le général Abdel Nasser Ferzat, un commandant de l’Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils qui ont pris les armes.
De violents combats ont opposé mercredi des membres du clan pro-gouvernemental des Berri aux rebelles dans le quartier Bab Nairab, dans l’est d’Alep, au lendemain de l’exécution d’un chef des Berri, Zeino Berri, par l’ASL.

Exécutions et torture
à Jdeidet Artouz

Les opérations militaires contre les rebelles se poursuivent en outre dans le reste du pays où 163 personnes ont péri mercredi dans les violences, dont 98 civils, 20 rebelles et 45 soldats, selon l’OSDH.
A Jdeidet Artouz, une localité au sud-ouest de Damas, un raid des forces de sécurité a fait 43 morts.
Les forces du régime ont pénétré à Jdeidet Artouz, ont «arrêté une centaine de jeunes et les ont enfermés dans une école où ils ont été torturés», selon l’ONG.
«Jeudi matin, après l’opération, les corps de 43 personnes ont été retrouvés. Certaines ont été victimes d’exécutions sommaires», a précisé l’OSDH.
Alors que les violences ont fait plus de 20.000 morts depuis mars 2011, selon l’OSDH et que les combats sont chaque jour plus violents, le président Bachar al-Assad a affirmé mercredi que ses troupes livraient une bataille «cruciale» dont dépendait le destin du peuple syrien.
Même si sur le terrain les insurgés ont marqué des points avec la prise des commissariats à Alep, de nouvelles divisions sont apparues au grand jour entre le commandement des rebelles en exil et celui de l’intérieur.
Le chef officiel de l’ASL, le colonel Riad Assaad, basé en Turquie, a accusé le commandement rebelle de l’intérieur d’être «engagé avec fièvre dans la course à des postes» de pouvoir.
Les rebelles de l’intérieur, qui s’estiment les mieux placés pour gérer l’après Assad, avaient appelé cette semaine à la formation d’un conseil présidentiel en vue de diriger une éventuelle transition.

Vers un drame humanitaire

Trois millions de Syriens ont un besoin urgent de nourriture et d’aide pour les cultures de céréales et le bétail, a annoncé jeudi l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui se fonde sur une étude réalisée par l’ONU et le régime syrien.
Sur ces trois millions de personnes, la moitié nécessite une aide alimentaire immédiate et urgente au cours des trois à six prochains mois, notamment dans les zones qui sont le théâtre d’âpres conflits et de déplacements de population, selon la FAO.
Près d’un million de personnes ont besoin d’assistance pour les cultures, le fourrage, les combustibles et la réparation des pompes d’irrigation.
Au cours des douze prochains mois, la FAO estime en outre qu’il faudra renforcer l’aide alimentaire et l’assistance aux moyens d’existence, car l’organisation s’attend à ce que le nombre de personnes ayant besoin d’aide alimentaire atteigne les trois millions.
Ces chiffres sont tirés des résultats d’une mission d’évaluation des besoins en matière de sécurité alimentaire effectuée en juin par la FAO, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le ministère syrien de l’Agriculture et de la réforme agraire.
Le rapport final indique que le secteur agricole syrien a perdu cette année au total 1,8 milliard de dollars (1,46 milliard d’euros) du fait de la crise que traverse actuellement le pays.
Ce bilan inclut les pertes et dégâts occasionnés aux cultures, au bétail et aux systèmes d’irrigation. Des cultures stratégiques comme le blé et l’orge ont été sévèrement touchées, ainsi que les cerisiers, les oliviers et la production horticole.
«Bien que les implications économiques de ces pertes soient graves, ce sont les implications humanitaires qui représentent une urgence bien plus pressante», souligne le représentant du PAM en Syrie, Mohamed Hadi, cité par le communiqué.
«Les effets de ces pertes importantes sont en premier lieu et plus cruellement ressentis par les Syriens les plus pauvres. La plupart des familles vulnérables auprès desquelles s’est rendue la mission ont fait état d’une augmentation des dépenses et d’une diminution des revenus, ce qui rend leur vie plus difficile de jour en jour», ajoute-t-il.
Le PAM, dès octobre 2011, a lancé une opération d’urgence en Syrie pour couvrir les besoins alimentaires des personnes vulnérables affectées par les événements. Ses opérations ont couvert 540.000 personnes en juillet et devraient couvrir 850.000 personnes en août.
Le PAM projette d’élargir ses opérations en fonction des possibilités d’accès aux zones affectées par la crise, mais il a besoin de quelque 62 millions de dollars (50 millions d’euros) pour boucler son budget d’aide à la Syrie, qui atteint 103 millions de dollars (84 millions d’euros).
De son côté, la FAO a depuis décembre 2011 aidé 9.052 familles rurales et petits gardiens de troupeaux, soit quelque 82.000 personnes.
La FAO estime qu’environ 38 millions de dollars (31 millions d’euros) sont requis dans l’immédiat pour aider au cours des six prochains mois 112.500 familles rurales, soit 900.000 personnes (pour les semis de céréales en automne et le maintien en vie des troupeaux).6666

92% des ménages au Maroc ont au moins une télé, 38% ont une machine à laver


71% ont la parabole et 76% sont équipés d'un réfrigérateur.
Maroc TV plasma LED
La possession d’un téléviseur relève aujourd’hui d’un évènement banal dans la vie d’un ménage avec un taux d’équipement de 92%. Et encore, en milieu urbain, beaucoup de ces ménages ont plus d’une télé. Mais ce qui est aujourd’hui la norme ne l’était pas il y a si longtemps. En 1985, par exemple, à peine 35% des ménages pouvaient se permettre ce bien d’équipement, près de 20 ans après que la télé a fait son entrée dans les foyers. Le même raisonnement vaut pour le réfrigérateur, qui équipe aujourd’hui près de 8 foyers sur 10 alors qu’ils étaient moins de 20% à en posséder en 1985.

Mais la palme de la progression de ces dernières années revient sans conteste à la parabole, quasi inexistante en 1985 et qui s’est fait une place chez 71% des ménages, alors que la machine à laver, par exemple, que l’on trouve chez un foyer sur cent, n’affiche aujourd’hui qu’un taux de pénétration de 38%, mais devrait rapidement rattraper son retard sur les ventes annuelles de lave-linge se situant aux alentours de 100 000. Quoi qu’il en soit, on l’aura compris, le loisir supplante la nécessité et, crédit conso aidant, on préfère avoir un écran pour meubler ses soirées et laver son linge… à la main.

Cela dit, si les foyers sont aujourd’hui relativement bien équipés, des différences notables existent entre milieux urbain et rural. Pour les téléviseurs, par exemple, on peut dire que la ville est saturée avec un taux de 96% de ménages équipés (il restera toujours des irréductibles), alors qu’à la campagne le taux est à peine de 84%, soit un écart de 12 points.

Mais l’écart le plus flagrant reste celui du taux d’équipement en machines à laver. En ville, 55% des ménages en sont équipés alors qu’en milieu rural, ils ne sont que 9%. Question de mentalités, on s’en doute...