Train fou à Buenos Aires : au moins 50 morts et plus de 700 blessés
Publié le 22.02.2012, 16h29 | Mise à jour : 23.02.2012, 16h11
Le bilan s'alourdit en Argentine, après le tragique accident de train survenu mercredi matin, en gare de Once à Buenos Aires, l'une des plus fréquentées de la capitale argentine. Ce jeudi après-midi, le bilan fait état de 50 morts, dont 11 qui n'ont pu être identifiés, et de 703 blessés, dont 46 qui restent hospitalisés.
La tête d'un train de banlieue où se trouvaient quelque 2 000 passagers a été la plus touchée : visiblement privé de frein, le convoi a percuté le heurtoir en bout de ligne à 20 km/h et le deuxième wagon s'est encastré dans le premier.
Des passagers prisonniers des tôles
Les secouristes ont passé quatre heures à dégager des victimes prises dans les tôles des deux premiers wagons, dont l'un s'est enfoncé de six mètres dans celui qui le précédait. «Il y avait des gens écrasés qui criaient de désespoir. J'ai vu des cadavres et du sang de tous les côtés. Les têtes des passagers sont restées prisonnières dans les cadres des fenêtres», expliquait un témoin, Alejandro Velazquez.
Le conducteur du train, qui a été blessé, est parvenu à s'extirper de sa cabine aidé par les secours. Des voyageurs sortis indemnes des wagons racontent à une télévision locale que l'impact a été énorme. L'un d'eux, Emanuel, qui se trouvait à bord, explique que les gens «ont commencé à tomber les uns sur les autres, au milieu de cris de désespoir». «Le train était plein. L'impact a été terrible. Les gens essayaient désespérément de sortir», a raconté aux médias un autre passager, Ezequiel. «J'étais avec mes fils de 6 et 4 ans. Et en un clin d'œil, on était par terre. Je ne sais pas comme on est sorti», relate Myriam, également à bord du train. Des dizaines d'ambulances ont été mobilisées et les blessés les plus graves évacués par des hélicoptères qui ont atterri sur la place Once, face à la gare.
«C'est dû au manque d'entretien des trains, à des irrégularités, des déficiences» et à un service qui fonctionne de façon précaire, a dénoncé à la radio un syndicaliste de l'Union ferroviaire, Roberto Nuñez. Le matériel roulant sur cette ligne date des années 60 et les chemins de fer argentins ont été privatisés dans les années 90.
Vidéo. Au moins cinquante morts dans le drame
VIDEO i>telé. Le train s'est écrasé dans l'une des gares les plus fréquentées de Buenos Aires
VIDEO. Les images du train accidenté à la télévision argentine
La tête d'un train de banlieue où se trouvaient quelque 2 000 passagers a été la plus touchée : visiblement privé de frein, le convoi a percuté le heurtoir en bout de ligne à 20 km/h et le deuxième wagon s'est encastré dans le premier.
Des passagers prisonniers des tôles
Les secouristes ont passé quatre heures à dégager des victimes prises dans les tôles des deux premiers wagons, dont l'un s'est enfoncé de six mètres dans celui qui le précédait. «Il y avait des gens écrasés qui criaient de désespoir. J'ai vu des cadavres et du sang de tous les côtés. Les têtes des passagers sont restées prisonnières dans les cadres des fenêtres», expliquait un témoin, Alejandro Velazquez.
Le conducteur du train, qui a été blessé, est parvenu à s'extirper de sa cabine aidé par les secours. Des voyageurs sortis indemnes des wagons racontent à une télévision locale que l'impact a été énorme. L'un d'eux, Emanuel, qui se trouvait à bord, explique que les gens «ont commencé à tomber les uns sur les autres, au milieu de cris de désespoir». «Le train était plein. L'impact a été terrible. Les gens essayaient désespérément de sortir», a raconté aux médias un autre passager, Ezequiel. «J'étais avec mes fils de 6 et 4 ans. Et en un clin d'œil, on était par terre. Je ne sais pas comme on est sorti», relate Myriam, également à bord du train. Des dizaines d'ambulances ont été mobilisées et les blessés les plus graves évacués par des hélicoptères qui ont atterri sur la place Once, face à la gare.
«C'est dû au manque d'entretien des trains, à des irrégularités, des déficiences» et à un service qui fonctionne de façon précaire, a dénoncé à la radio un syndicaliste de l'Union ferroviaire, Roberto Nuñez. Le matériel roulant sur cette ligne date des années 60 et les chemins de fer argentins ont été privatisés dans les années 90.
Vidéo. Au moins cinquante morts dans le drame
VIDEO i>telé. Le train s'est écrasé dans l'une des gares les plus fréquentées de Buenos Aires
VIDEO. Les images du train accidenté à la télévision argentine
Les accidents ferroviaires fréquents en Argentine
Le pays enregistre régulièrement des accidents, plus ou moins meurtriers, comme en 2011, avec trois collisions, dont deux meurtrières.
- En septembre 2011, sur la même ligne, une collision entre un bus et deux trains avait fait neuf morts et 212 blessés.
- Le 18 décembre, un choc entre une locomotive et un train de passagers avait fait 17 blessés.
- En février 2011, quatre personnes ont péri et 120 blessées dans une collision entre deux trains de voyageurs à Junin (230 km au nord de Buenos Aires).
- En mars 2008, 18 personnes avaient trouvé la mort et 47 avaient été blessées lorsqu'un autocar avait été percuté par un train à Dolores, une ville à 212 km au sud de Buenos Aires.
- L'accident de train le plus meurtrier de l'histoire argentine avait fait 200 morts en 1970 dans la banlieue nord-ouest de Buenos Aires.
Le pays enregistre régulièrement des accidents, plus ou moins meurtriers, comme en 2011, avec trois collisions, dont deux meurtrières.
- En septembre 2011, sur la même ligne, une collision entre un bus et deux trains avait fait neuf morts et 212 blessés.
- Le 18 décembre, un choc entre une locomotive et un train de passagers avait fait 17 blessés.
- En février 2011, quatre personnes ont péri et 120 blessées dans une collision entre deux trains de voyageurs à Junin (230 km au nord de Buenos Aires).
- En mars 2008, 18 personnes avaient trouvé la mort et 47 avaient été blessées lorsqu'un autocar avait été percuté par un train à Dolores, une ville à 212 km au sud de Buenos Aires.
- L'accident de train le plus meurtrier de l'histoire argentine avait fait 200 morts en 1970 dans la banlieue nord-ouest de Buenos Aires.