Créé le 23/01/2012 à 15h54 -- Mis à jour le 23/01/2012 à 16h33
MEDIAS - Le lancement de la version française du «Huffington Post» a attiré les foules ce lundi matin…
«Je suis content que vous soyez aussi nombreux pour couvrir le lancement d’une rédaction de huit personnes», s’est amusé lundi matin Louis Dreyfus, président du directoire du groupe Le Monde à la conférence de lancement de la version française du Huffington Post. Effectivement, il y avait bien quelque 200 journalistes et des dizaines de caméras et appareils photo dans les locaux du Monde, partenaire «industriel et pas éditorial» note Dreyfus, de la version française du site. Et le Huffington Post est bien composé d’un rédacteur en chef, Paul Ackermann, d’une rédactrice en chef adjointe Johana Sabroux et de six autres journalistes. Mais Louis Dreyfus ne faisait que feindre l’amusement car l’affluence était justifiée. La directrice éditoriale du Huffington Post s’appelle Anne Sinclair. Soit une des femmes les plus médiatisées de 2011. Elle était présente aux côtés d’Arianna Huffington, la fondatrice américaine du site d’info le plus vu (plus de 36 millions de visiteurs uniques par mois) et commenté des Etats-Unis.
Comment ça marche
Si le Huffington Post se décline déjà en versions canadienne et britannique, et des projets italien et espagnol sont en préparation en France, son contenu sera «typiquement français» a précisé Anne Sinclair. Pour le reste, son fonctionnement est similaire au format américain. De nombreux liens, qui ont valu à l’ensemble des médias français d’être cités à plusieurs reprises pendant la présentation des rubriques d’actu et, surtout, des contributeurs parmi lesquels des politiques (Rachida Dati, Julien Dray), des économistes, des magistrats, des journalistes, personnalités publiques ou anonymes, promet le site, qui publieront bénévolement et à des fréquences irrégulières.
«On donne la possibilité d’ouvrir de nouvelles fenêtres, que ce ne soit pas toujours les mêmes, pas toujours la même coterie qui s’expriment», insiste Anne Sinclair. Bon, Caroline Fourest, Raphaël Enthoven, Daniel Cohen, Nicolas Bedos ou Benjamin Stora ne sont pas précisément des exclus du sérail, mais Arianna Huffington a notamment vanté le récit déjà en ligne d’une femme atteinte d’un cancer. «Nous sommes débordés par des gens qui ont envie d’écrire des tribunes» s’enthousiasme Anne Sinclair. D’autres, comme Christophe Ginisty, expliquent pourquoi ils ne le souhaitent pas.
Si le Huffington Post se décline déjà en versions canadienne et britannique, et des projets italien et espagnol sont en préparation en France, son contenu sera «typiquement français» a précisé Anne Sinclair. Pour le reste, son fonctionnement est similaire au format américain. De nombreux liens, qui ont valu à l’ensemble des médias français d’être cités à plusieurs reprises pendant la présentation des rubriques d’actu et, surtout, des contributeurs parmi lesquels des politiques (Rachida Dati, Julien Dray), des économistes, des magistrats, des journalistes, personnalités publiques ou anonymes, promet le site, qui publieront bénévolement et à des fréquences irrégulières.
«On donne la possibilité d’ouvrir de nouvelles fenêtres, que ce ne soit pas toujours les mêmes, pas toujours la même coterie qui s’expriment», insiste Anne Sinclair. Bon, Caroline Fourest, Raphaël Enthoven, Daniel Cohen, Nicolas Bedos ou Benjamin Stora ne sont pas précisément des exclus du sérail, mais Arianna Huffington a notamment vanté le récit déjà en ligne d’une femme atteinte d’un cancer. «Nous sommes débordés par des gens qui ont envie d’écrire des tribunes» s’enthousiasme Anne Sinclair. D’autres, comme Christophe Ginisty, expliquent pourquoi ils ne le souhaitent pas.
Dernier né des (nombreux) pure players français, le Huffington Post vise «l’équilibre d’ici à 2014» a expliqué Mathieu Pigasse, président des Nouvelles Editions Indépendantes, également partenaire du site.