34% des français sondés souffriraient de troubles du sommeil trois nuits par semaine. Les femmes seraient plus touchées que les hommes.
Vendredi aura lieu la Journée mondiale du sommeil, à cette occasion l’Institut de veille sanitaire (InVS) publie aujourd’hui une étude épidémiologique inquiétante. Sur 12 636 personnes de plus de 16 ans interrogées, 34%, soit une personne sur trois, a déclaré souffrir de troubles au moins trois nuits par semaine. Tandis que une sur cinq est concernée par l’insomnie chronique.
Les femmes semble plus marquées par ce phénomène puisqu’elles représentent 39% des réponses positives contre 29% chez les hommes. Ces troubles seraient accentués par l’âge de la personne avec 44% de personnes de plus de 75 ans touchées contre 22% des mois de 25 ans.
Des troubles différents en fonction de l’âge. Les moins de 25 ans souffriraient en premier lieu de difficultés d’endormissement tandis que leurs aînés décrivent des réveils nocturnes.
L’Institut de veille sanitaire déclare que certains troubles sont « méconnu[s] et sous-diagnostiqué[s] « . Ainsi, parmi les personnes concernées par des insomnies chroniques associées à une somnolence diurne, seul un tier a consulté. De même que parmi les personnes présentant des signes de syndrome d’apnées obstructives du sommeil, seul 15% des personnes ont procédé à un diagnostic par enregistrements du sommeil.
Les troubles du sommeil peuvent entraîner de graves conséquences dans la vie quotidienne, il est important de prendre cela au sérieux. L’ InVS révèle que ces troubles » sont insuffisamment pris en charge « .