Le présumé voleur qui a été amputé de la main droite le 8 août dernier par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) est "mort des suites de ses blessures dans un centre de santé à Ansongo (un cercle situé à 90 kilomètres de Gao, au nord-est vers la frontière nigérienne, Ndlr)", a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Selon nos sources, le présumé voleur était un targui appartenant à une des ethnies de la communauté touareg du nord du Mali. Celles-ci ont ajouté que "peu de temps après la mort de cet homme qui a été amputé par les extrémistes, sa mère aussi est décédée à cause de la déception. Elle n'a pas pu supporter le chagrin de la disparition de son fils. Elle a piqué une crise cardiaque". Par ailleurs, les islamistes du Mujao projettent de "couper les mains d'une soixantaine de personnes dès le mardi prochain à Gao, en vue de l'application de la Charia", a-t-on appris également de sources concordantes jeudi. Toutefois, les habitants de ladite ville n'entendent pas accepter cela.