vendredi 17 février 2012

Fillon : "on ne peut pas baser sa campagne sur des mensonges"


Fillon : "on ne peut pas baser sa campagne sur des mensonges"

Par P.S, le 17 février 2012 à 10h12 , mis à jour le 17 février 2012 à 11h51
Interviewé sur RTL, le Premier ministre a accusé François Hollande de mentir aux Français. Une critique déjà émise par Nicolas Sarkozy hier lors de son premier meeting.
François Fillon en janvier 2012/Image d'archivesFrançois Fillon en janvier 2012/Image d'archives © ABACA
"J'entendais encore François Hollande hier expliquer que nous avions fait 70 milliards de cadeaux aux plus riches. Personne n'est capable de documenter cette affirmation, c'est juste un mensonge", a fustigé François Fillon au lendemain du meeting du candidat  PS. "Quand on demande aux socialistes où sont ces cadeaux, ils mettent pêle-mêle la taxe professionnelle, la TVA sur la restauration, les heures supplémentaires comme si c'était un cadeau aux plus riches", a commenté le chef du gouvernement.  Il est ensuite revenu sur l'attitude  politique contradictoire, qui selon lui, est la marque de fabrique du PS : "C'est la tradition du Parti socialiste, qui quand il est dans l'opposition, est toujours très à gauche, et quand il est au pouvoir est assez libéral sur les retraites, les privatisations, la fiscalité. Le mensonge ne peut pas servir de fondement à une campagne électorale responsable".   
 Le PS répond 
Lors de son premier meeting de campagne,Nicolas Sarkozy avait déjà accusé le député de Corrèze de mentir "matin et soir" ( ).  En guise de commentaire, François Fillon a ajouté au propos du chef de l'Etat : "Quand on veut être président de la République, on ne peut pas baser sa campagne sur des mensonges".
Au sein du PS, la première réplique est venu de Claude Bartolone, député socialiste de Seine-Saint-Denis qui a accusé Nicolas Sarkozy de vouloir "brutaliser la campagne et la société Française pour faire oublier son échec". Najat vallaud-Belkacem, porte parole deFrançois Hollande, a estimé pour sa part que le chef de l'Etat était dans "le déni et l'agressivité" : "tirer la campagne vers le bas avec les petites phrases, avec les dénigrements permanents, ce n'est pas rapprocher (les Français) de la politique". 
 
Par P.S le 17 février 2012 à 10:12