mercredi 1 août 2012

La mosquée profanée avec des têtes de porc à Montauban

Des fidèles devant la mosquée profanée, mercredi à Montauban.
Des fidèles devant la mosquée profanée, mercredi à Montauban. 

Deux têtes de cochon baignant dans une mare de sang ont été retrouvées à l'entrée de la mosquée Salam à Montauban. La mairie dénonce un acte «odieux» et les fidèles sont sous le choc.

Les fidèles de la mosquée de Montauban ont fait une terrible découverte mercredi matin en arrivant sur leur lieu de culte. Deux têtes de porc avaient été déposées et du sang, vraisemblablement de cochon, avait été versé à l'entrée de l'édifice.
La mairie de Montauban dénonce «un acte odieux et blasphématoire» dans un communiqué. Du côté de la communauté musulmane, qui observe actuellement le ramadan, l'incompréhension et l'indignation règnent.

«C'est indigne»

C'est en arrivant pour la première prière du matin, vers 5 heures, que les fidèles ont été confrontés à ce spectacle répugnant. La mosquée ressemble à une maison comme toutes les autres du quartier, que rien ne signale comme un lieu de culte musulman.
«C'est indigne... S'attaquer à la religion... Je ne sais pas ce qui se passe, les gens perdent la tête, surtout pendant le ramadan, alors qu'on prône le dialogue entre les religions», a déclaré l'imam de la mosquée, Hajii Mohamed.
Ce genre de profanation est une première dans le département, selon Abdallah Zekri, président de l'Observatoire de l'islamophobie. Mais la région a déjà connu des cas similaires, notamment à Castres en 2009 où des pieds de cochon avaient été accrochés au portail de la mosquée. Pour Abdallah Zekri, les actes islamophobes au cours du premier semestre ont augmenté de 15% et «pendant le mois sacré du ramadan, c'est inqualifiable, c'est de la provocation raciste».
Si Montauban a été profondément choquée en mars par l'assassinat de deux parachutistes par Mohamed Merah, tous les interlocuteurs interrogés par l'Agence France-Presse se sont refusés à établir un lien entre les deux affaires.
Une enquête a été ouverte et confiée à la police de la ville.

Il a été arrêté en possession de haschich, à l’entrée de la prison


Il a été arrêté en possession de haschich, à l’entrée de la prison

Pour avoir tenté d’introduire une quantité de haschich à la prison de Safi...



Pour avoir tenté d’introduire une quantité de haschich à la prison de Safi, un jeune homme a été arrêté par les éléments de la police de la ville et a été traduit devant la Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance, apprend-on d’une source judiciaire. Le suspect a éveillé les soupçons des gardiens quand il s’apprêtait à entrer dans l’établissement muni d’un panier plein de victuailles pour rendre visite à son frère qui purge une peine d’emprisonnement de trois ans, a ajouté la même source judiciaire qui a ajouté que le détenu avait déjà passé la moitié de sa peine. A la fouille du panier, selon la même source, les gardiens ont découvert une quantité de huit grammes de haschisch. Une fois la quantité découverte, l’administration de la prison a alerté le procureur du Roi près le tribunal de première instance qui a donné, aussitôt, ses instructions aux éléments de la police judiciaire pour se dépêcher sur les lieux. Le suspect a été arrêté et a été soumis aux interrogatoires. Il a avoué aux enquêteurs que son frère lui avait demandé, lors d’une précédente visite, de lui ramener un peu de haschich pour sa consommation personnelle.

Youssoufia : 11 morts et 3 blessés graves, hier soir, dans un accident de la route


Au Maroc, les routes tuent de plus en plus et handicapent de pire en pire... mais jusqu'à quand ?
Accidents maroc youssoufia
Onze personnes ont trouvé la mort et trois autres ont été grièvement blessées dans un accident de la route survenu hier soir à 5Km de la ville de Youssoufia.


Le drame s'est produit suite à une collision frontale entre un véhicule fourgon de transport mixte et un camion poids lourd.

Au Maroc, les routes tuent de plus en plus et handicapent de pire en pire.

Le gouvernement a promis plus de fermeté contre les contrevenants et les responsables des négligences, tout en préconisant un débat national pour trouver des solutions à l'hécatombe sur les routes : 4 222 tués et 12 500 handicapés à vie par an !!!!  Mais.. jusqu'à quand ?

Quatre animateurs de colonie de vacances en France suspendus pour Jeûne du Ramadan


Ce mardi, le Conseil français du culte musulman (CFCM) envisage de porter plainte pour discrimination contre la décision de la mairie de la ville de Gennevilliers en France.
Ramadan colonie vacances France
La mairie de la ville de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) en France a suspendu 4 animateurs de colonie de vacances qui avaient observé le jeûne du ramadan. Leur employeur invoque un danger pour la sécurité des enfants et que leur contrat de travail leur imposait de s'hydrater et de s'alimenter convenablement.

Ils "n'ont pas respecté, en cours de séjour, les obligations de leur contrat de travail, pouvant ainsi mettre en cause la sécurité physique des enfants dont ils avaient la responsabilité. Un défaut d'alimentation et d'hydratation pouvait conduire ces agents à ne plus être en pleine possession des moyens requis pour assurer le bon déroulement des activités du séjour", explique la mairie communiste de Gennevilliers dans un communiqué.

Ce mardi, le Conseil français du culte musulman (CFCM) envisage de porter plainte pour discrimination contre la décision de la mairie.

L'avocat des animateurs parle "d'incompréhension et de révolte". Il a révélé son intention "de saisir le juge compétent pour faire valoir leurs droits". "Comment peut-on préjuger des capacités d'une personne eu égard à sa pratique d'une religion ? ", s'insurge-t-il.

L’ère des dernières réformes d’un Empire chancelant …

La Constitution de 1876 marqua, à la fois, le point culminant et la fin des « tanzimât ». Le 5 février 1877, le sultan Abd-al Hamid congédiait Midhat Pacha pour haute trahison. La Constitution elle-même, après une première ébauche d’application, où les députés firent preuve d’un certain esprit d’indépendance à l’égard du sultan, fut, non pas abrogée, mais suspendue, en février 1878 ; elle devait le rester jusqu’au 21 juillet 1908.
On peut à cet échec des tanzimât d’inspiration occidentale, chercher bien des raisons. L’attachement à la religion restait certes grand dans l’opinion publique, même parmi les partisans des réformes, qui n’osaient ni ne voulaient aller trop loin ni trop vite. Bien caractéristique, à cet égard, est l’attitude d’un homme comme Ahmad Djewdet Pacha (m1895), qui avait reçu une solide formation traditionnelle, travailla activement à la rédaction de la Majalla, et se fit aussi l’histoire du Prophète et des trois premiers califs (Abou-Bakr – Omar et Othman) et des Ottomans.
Adversaire de Midhat Pacha sur le plan des réformes intérieures, il estimait, au surplus, qu’une alliance de la Porte avec l’Autriche conservatrice pouvait être le moyen d’arrêter la menace russe dans les deux vieux empires que l’agitation des minorités slaves inquiétait.
Les résistances venaient aussi des minoritaires. « Les Chrétiens, écrivait un observateur contemporain, sont encore considérés et traités comme une classe subalterne et dangereuse. Cette distinction persistante et cette méfiance ont plusieurs causes. Lorsqu’on les a expliquées par un certain fanatisme, on n’a nommé que la moindre et il faut rejeter l’importance qu’on lui accorde comme tant de vieilles erreurs qui ont longtemps constitué le fonds commun des données de l’Occident sur un empire incomplètement étudié. La vérité est qu’il y a, en Turquie, un peuple vainqueur et des peuples vaincus et que le droit de gouverner ces derniers reste, aux yeux des Turcs, un privilège naturel de la conquête. Cette assertion est si fondée que les Musulmans arabes, turcomanes, kurdes, albanais, n’ont guère plus de part aux hautes fonctions de l’Etat que les Arméniens ou les Bulgares et qu’ils sont même plus malmenés que les Grecs.
La religion chrétienne jouit d’une liberté à peu près complète et si les Grecs, les Catholiques, les Arméniens ont encore besoin de protection dans l’exercice de leur culte, c’est de leur propre fanatisme et de leurs rivalités intestines qu’il faudrait surtout les préserver.
Les puissances européennes enfin, fortes de leur supériorité technique grandissante et de leur prépondérance politique, elles-mêmes divisées par leurs convoitises particulières, étaient beaucoup moins soucieuses de travailler sincèrement à la reconstruction d’un empire chancelant que de favoriser son éclatement pour faciliter leurs expansions, grossier leurs clientèles ou de laïciser un Etat dont la structure traditionnelle pouvait apparaître comme de nature à gêner leurs entreprises de pénétration économique.
La dégénérescence et l’extension du régime capitulaire donnaient, enfin, à ceux qui en étaient les bénéficiaires des privilèges hors de proportion avec les services rendus. A toutes ces menaces, le régime « hamidien » crut trouver la parade dans un absolutisme qui acheva la cause de l’Empire Ottoman avec le monde arabe, en dépit de tous les efforts que le sultan-calife devait faire pour réaliser, autour de sa personne, une unité qui, jamais, tout au long de l’Histoire, n’avait réussi à prendre corps.

Mort de Yasser Arafat: la famille porte plainte pour empoisonnement


Le portrait de Yasser Arafat sur le mur de séparation construit  par Israël à Ramallah.
Le portrait de Yasser Arafat sur le mur de séparation construit par Israël à Ramallah.
Christopher Furlong/Getty Images


La veuve de Yasser Arafat, Souha, vient de déposer plainte en France pour assassinat, après la découverte d'une substance hautement toxique le polonium sur les effets personnels de l'ancien leader palestinien. Cette plainte déposée à la fois par la veuve et par sa fille mineure, Zawra, relance la thèse de l'empoisonnement.

Yasser Arafat, ancien président de l’Autorité palestinienne est décédé en 2004 à l’hôpital militaire de Percy près de Paris dans des circonstances troublantes. Ses médecins n’ont en effet jamais pu élucider les causes de sa mort.
Ce sont des examens récents menés début juillet par un laboratoire suisse révélés par undocumentaire diffusé sur la chaîne qatarienne al-Jazira qui ont permis de relancer cette thèse d’un assassinat par empoisonnement. Les échantillons biologiques prélevés sur les effets personnels de Yasser Arafat ont permis de déceler des traces de polonium. Le polonium est une substance radioactive hautement toxique, qui a notamment servi à l’empoisonnement de l’ex-espion russe Alexandre Litvinentko en 2006, un opposant au régime de Vladimir Poutine.
L’Autorité palestinienne avait donné par la suite son feu vert pour l’exhumation du corps de Yasser Arafat, sans fixer de date. Cette plainte, déposée mardi 31 juillet 2012, va être examinée par le tribunal de Nanterre qui dira si la France est compétente juridiquement. Si c’est le cas, une instruction judiciaire pourra être ouverte.