samedi 25 février 2012

Votre semaine d'actu: Le Pen contre Mélenchon, Sarkozy qui entre en piste, et les mini-Lolitas


Votre semaine d'actu: Le Pen contre Mélenchon, Sarkozy qui entre en piste, et les mini-Lolitas

Par  et , publié le 25/02/2012 à 15:23, mis à jour à 15:34
Votre semaine d'actu: Le Pen contre Mélenchon, Sarkozy qui entre en piste, et les mini-Lolitas
Le Pen et Mélenchon, une semaine de Front contre Front.
AFP PHOTO / VALERY HACHE/ PIERRE VERDY

Retrouvez trois débats de la semaine en trois commentaires: Marine Le Pen qui refuse de débattre avec Mélenchon, Sarkozy et son début de campagne, et une charte contre l'hypersexualisation des enfants. 

Marine Le Pen et Mélenchon, drôle de débat
La candidate frontiste était l'invitée jeudi soir de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2. Mais au moment de débattre avec Jean-Luc Mélenchon, elle a tout simplement refusé la confrontation avec son concurrent. Un épisode soigneusement préparé par la présidente du Front National. A-t-elle évité un exercice nécessaire au bon déroulement d'une campagne? Qui des deux concurrents en sort gagnant? Sur L'Express, les commentaires ont réagi en nombre à la scène. 
"Le Front National est placé face à ses propres contradictions. Marine Le Pen se plaint sans arrêt de ne pas être entendue, de ne pas pouvoir parler du fond et d'être toujours interrogée pour des petites phrases. Mais là, elle avait l'occasion de débattre et de faire de la vraie politique..."Celine75012 
Les débuts de Sarkozy
Une simple réponse à une question, sur le plateau du 20h de TF1 de Laurence Ferrarri, le mercredi 15 février: "Oui, je suis candidat à l'élection présidentielle." Nicolas Sarkozy est ainsi officiellement entré en campagne il y a une semaine. Un démarrage réussi? 48% des Français pensent qu'il a fait une bonne entrée dans la campagne, affirme un sondage CSA paru ce mercredi. 
"Nicolas Sarkozy n'a pas raté son entrée en campagne, c'est sur le fond qu'il est en train de perdre pied! A tout renier de ces 5 années passées, il est tout simplement en train de se saborder, lui et ses amis."Superpilot15 
Une charte contre les mini-Lolitas
Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, a reçu une charte sur la "Protection de l'enfant dans les médias", signée par des membres du CSA et du Syndicat de la presse magazine (SPM), ce mardi. Les signataires du texte, s'engagent à ne "pas diffuser, y compris dans les espaces publicitaires, d'images hypersexualisées d'enfants, filles comme garçons, notamment dans une mise en scène érotisée ou portant des vêtements, accessoires ou maquillage à forte connotation érotique".  
"La petite fille dès sa naissance a été mise en condition pour devenir une femme. Mais ce qui est impardonnable, c'est le profit qui gravite autour de ces lubies. Laissons la petite fille vouloir devenir une femme avant l'heure. Quand elle le deviendra, elle pensera avec nostalgie à son enfance, mais gardons l'oeil sur ces vautours de la finance qui ont aperçu le bon filon (enfin pour eux)." Wanda  

À La Réunion, « les mêmes images que les émeutes de 2005 »


À La Réunion, « les mêmes images que les émeutes de 2005 »
  
Quatrième nuit d’émeutes à la Réunion, « moins intenses mais plus diffuses » selon la préfecture qui avait appelé en renfort des gendarmes de la métropole. À l’origine, une grève des transporteurs contre la hausse du carburant qui s’est étendue au problème plus global de la vie chère. Une réunion de crise s’est tenue vendredi soir, les participants ont négocié des baisses de prix sur l’essence et l’électricité ainsi que sur les produits de première nécessité, sans pour autant mettre fin à la violence sociale que des jeunes déchaînent un peu partout dans l’île.
Des manifestants à Saint-Denis de La Réunion le 24 février 2012.
25.02.2012Par Anna Ravix« C’est très impressionnant, ce sont les même images que les émeutes de 2005, d’un côté la police et de l’autre des jeunes qui brûlent des voitures et qui caillassent », décrit David Ponchelet, le rédacteur en chef de la radio Réunion première. Le journaliste dépeint des « bandes de gamins de 12, 13, 14 ans » ou encore « des adultes là pour piller qui mettent en première ligne les mineurs »

Le premier soir, c’est un jeune garçon de 9 ans qui a été interpellé. « Au commissariat, il était prêt à se battre avec les gendarmes », raconte David Ponchelet. Les jeunes se sont d’abord attaqués aux magasins et aux centres commerciaux, « des symboles de grande consommation », mais on a aussi rapporté au journaliste que dans ces magasins « il y’avait des mères de famille et des enfants qui profitaient des pillages »

Pour lui, deux mouvements semblent se rejoindre « d’une part, un ras-le-bol de la vie chère et d’autre part un phénomène de violence sociale liée au chômage ». Au Chaudron, un quartier de Saint-Denis où le chômage touche 80% des jeunes, les émeutiers ont été particulièrement violents et sont désormais passés à la « deuxième phase en attaquant le centre d’action sociale et une bibliothèque » mercredi. 

Les nuits de jeudi et vendredi y ont été plus calmes, la préfecture parle d’une violence moindre, mais « plus diffuse ». vendredi soir,  le Port et le Chaudron, épicentres des émeutes ont en effet été le théâtre d’affrontement de moindre intensité, mais d’autres quartiers, plus calmes, ont passé une nuit agitée, notamment dans le sud de l’île, à Saint-Pierre, qui avait été relativement épargnée depuis le début des troubles.  Une dizaine de gendarmes et de policiers ont été blessés, quelques commerces ont été vandalisés et des voitures incendiées. En tout, 56 personnes ont été interpellées, portant à 197 le nombre de personnes interpelées en quatre nuits de violences. 
Manifestation devant la préfecture de Saint-Denis de la Réunion le 24 février 20.
Une réunion de crise 

Plus tôt dans la soirée, tous les regards se tournaient vers la préfecture, où se tenait une réunion de crise avec des élus, des associations et des syndicats. Pendant près de six heures, des manifestants se sont regroupés devant le bâtiment dans une ambiance festive. Quand le président de l’Alliance des Réunionnais Contre la Pauvreté est venu leur annoncer une baisse de 8 centimes sur l’essence, un tarif social pour l’électricité et la baisse des prix d’une quarantaine de produits de première nécessité à partir du premier mars, les manifestants n’ont pas accueilli ces nouvelles comme une victoire. 

Au contraire, leurs slogans exigeaient la démission du préfet et les manifestants interrogés ont affirmé ne pas croire à ces promesses, de toutes façons, insuffisantes. La réunion de crise n’a pas non plus suffit à endiguer la violence sociale que des jeunes ont continué de déchaîner. 

« Il y a forcément quelqu’un derrière » 

Antoine Garnier, journaliste de Réunion première assistait à un rassemblement citoyen au Chaudron vendredi 17 février, avant que les émeutes éclatent. « Depuis quelques jours, des gens attisaient la violence, ils allaient voir des jeunes et leurs disaient qu’il fallait tout casser. » 

Mardi 21, alors que les transporteurs bloquaient la Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP) qui alimente l’île (et ses aéroports) en essence, la fédération nationale des transports routiers négocie une réunion sur la baisse des carburants avec la préfecture, qui s’est tenue vendredi et a étendu son ordre du jour à la vie chère en général. Forte de cette échéance, la fédération décide alors de mettre fin au blocage, après avoir lancé un « appel solennel à la population de la Réunion » pour qu’elle vienne soutenir les transporteurs. Le soir même, les émeutes commençaient. 

En plus de cet appel solennel, Antoine Garnier affirme que plusieurs acteurs du mouvement ont menacé :« vous allez voir, ça va péter ».  Pour lui, cela ne fait donc aucun doute : « il y a forcément quelqu’un derrière ». Cependant, aucun leadership ne semble se détacher de ces émeutes et aucun acteur politique ne tente la moindre récupération. 

« Personne ne veut s’adosser ce mouvement là, en même temps, ce désordre arrange beaucoup de gens », conclut Antoine Garnier. David Ponchelet fait échos à ce constat : « nous sommes en pleine période électorale, c’est sûr que certains acteurs ont des arrières pensées ».  À la fin de la réunion qui s’est tenue vendredi soir, les participants ont pourtant lancé un nouvel « appel solennel », au calme cette fois-ci. 

Un ras-le-bol citoyen 

Sur l’île, les enjeux électoraux sont de taille : 30% de chômage, 60% chez les jeunes et une personne sur deux vit en-dessous du seuil de pauvreté. En marge des violences et dans sud de la Réunion, des rassemblements citoyens ont vu le jour, un phénomène que Sophie Person, journaliste pour Réunion première, n’avait jamais constaté. « A Saint-Pierre, il y a des rassemblements tous les soirs depuis une semaine, et ce n’est pas du tout les même personnes que d’habitude, qui ont l’habitude de manifester ». 

Là-bas, le front de mer a en effet offert aux habitants de l’île, au « ras-le-bol » de la vie chère, une tribune naturelle. « La semaine dernière, j’ai vu une jeune mère monter sur un muret et simplement raconter qu’avec deux smic, elle ne s’en sortait plus ». La journaliste précise que la vie est très chère à la Réunion, les produits importés, comme les produits laitiers  régulièrement cités en exemple, passent du simple au double, de la métropole à l’île.  

De quoi occuper les candidats qui devraient s’y croiser la semaine prochaine : après Marine Le Pen (Front national), c’est François Bayrou (Modem), François Hollande (Parti socialiste) et selon quelques échos, Nicolas Sarkozy (UMP) qui devraient faire le déplacement. 

La Chine accuse les Etats-Unis et l'Europe d'"ambitions hégémoniques" en Syrie


La Chine accuse les Etats-Unis et l'Europe d'"ambitions hégémoniques" en Syrie

Créé le 25-02-2012 à 13h02 - Mis à jour à 14h01      1 réaction

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PEKIN (AP) — La Chine a accusé samedi les Etats-Unis et l'Europe "d'ambitions hégémoniques" en Syrie, au lendemain de la conférence internationale des "Amis de la Syrie" à Tunis où la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a vivement condamné l'attitude de Pékin et de Moscou.
Mme Clinton a jugé "méprisable" la décision de la Chine et de la Russie d'opposer leur véto aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression en Syrie. "Ils ne sont clairement pas du côté du peuple syrien", a commenté la cheffe de la diplomatie américaine.
L'agence de presse officielle Chine Nouvelle a réagi samedi en faisant valoir que la position de Pékin sur la Syrie était équilibrée. La Chine et la Russie ont boycotté la conférence de Tunis, qui s'est achevée selon Pékin sur un "large consensus" d'éviter toute intervention militaire en Syrie.
"La plupart des pays arabes ont commencé à comprendre que les Etats-Unis et l'Europe dissimulent un poignard derrière un sourire. En d'autres mots, alors qu'ils apparaissent agir pour des raisons humanitaires, ils nourrissent en fait des ambitions hégémoniques", affirme Chine Nouvelle. AP

Sénégal: l'UA propose un compromis à la veille de la présidentielle


Sénégal: l'UA propose un compromis à la veille de la présidentielle

Abdoulaye Wade est accompagné de sa femme Viviane, le 24 février 2012 à Dakar lors de son dernier meeting de campagne.
Abdoulaye Wade est accompagné de sa femme Viviane, le 24 février 2012 à Dakar lors de son dernier meeting de campagne. (Photo. Seyllou AFP)
L'Union africaine a proposé une "feuille de route" prévoyant que le président sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, à la candidature contestée, quitte le pouvoir dans deux ans s'il est réélu, pour mettre fin aux violences au Sénégal, à la veille du premier tour de la présidentielle.
Cette proposition survient alors que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit samedi "inquiet" de la situation au Sénégal, espérant que l'élection serait "pacifique et transparente".
Elle a été faite par l'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, chef de la mission d'observation de l'UA et de la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), selon le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis d'opposition et d'organisations de la société civile.
"Le président Obasanjo a introduit un élément nouveau, une feuille de route selon laquelle Abdoulaye Wade ne resterait que deux ans seulement au pouvoir s'il gagne la présidentielle dimanche", a déclaré à l'AFP Abdoul Aziz Diop, un responsable du M23.
La durée du nouveau mandat présidentiel est de sept ans.

Quelles garantie?

"Reste à savoir quelles garanties nous aurons pour qu'il parte effectivement dans deux ans. C'est sur ces garanties que vont porter les négociations à venir avec le président Obasanjo", a ajouté Abdoul Aziz Diop.
La mission d'observation de l'UA n'était pas en mesure de confirmer ces informations, mais Olusegun Obasanjo devait s'exprimer lors d'une conférence de presse samedi soir.
"Nous avons toujours dit que nous étions prêts à la discussion pour qu'il y ait des élections libres et transparentes (...). Nous sommes disposés à discuter de toutes les questions", a répondu le porte-parole de la présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, interrogé sur la radio sénégalaise RFM.
A Paris, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a estimé que "la durée excessive de l'exercice du pouvoir peut poser problème" au Sénégal, où Abdoulaye Wade est au pouvoir depuis douze ans, dans un entretien au magazine Jeune Afrique à paraître lundi.
"Il y a dans toute démocratie des moments où il faut bien organiser un passage de générations", a-t-il souligné, précisant que "la décision appartenait au peuple sénégalais".
"Tout sauf Wade"
Le M23 n'a pas encore donné de réponse officielle à cette "feuille de route", dans l'attente de consulter ses nombreuses composantes.
"Notre souhait demeure que Abdoulaye Wade perde la présidentielle dimanche. La consigne du M23, c'est que les Sénégalais aillent voter massivement", a souligné Abdoul Aziz Diop.
Le collectif de jeunes "Y'en a marre" a aussi appelé de son côté à voter massivement, sans donner d'autre consigne que "tout sauf Wade".
La nouvelle candidature de M. Wade est jugée "illégale" par l'opposition, pour qui il a épuisé ses deux mandats légaux après son élection en 2000 et sa réélection en 2007. Ses partisans soulignent que des réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui donnent le droit de se représenter.
Les violences liées à sa candidature ont fait depuis fin janvier au moins six morts et des dizaines de blessés. Le M23 a parlé de "15 morts, 539 blessés".
Plusieurs candidats, dont le socialiste Ousmane Tanor Dieng et l'ex-Premier ministre Macky Sall, ont demandé à leurs militants de "sécuriser" leur vote pour éviter toute fraude avant la publication des résultats, faisant craindre des troubles autour des bureaux de vote.
Le président Wade lui-même a demandé aux jeunes de son parti de "protéger" ses bulletins pour que l'opposition ne puisse pas "saboter le scrutin", pour lequel 5,3 millions de Sénégalais sont appelés aux urnes.
Le camp présidentiel semble convaincu de l'emporter dès le premier tour dimanche, une perspective jugée "mathématiquement impossible" par l'opposition et qui pourrait enflammer les jeunes militants opposés à "Gorgui" (le vieux en wolof).

Nelson Mandela "va bien"


Nelson Mandela "va bien"

Créé le 25-02-2012 à 10h22 - Mis à jour à 15h44      2 réactions

L'ancien dirigeant sud-africain, âgé de 93 ans, a été hospitalisé pour des douleurs abdominales.

 
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Nelson Mandela (c) Afp
Nelson Mandela (c) Afp
L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, agé de 93 ans, a été hospitalisé samedi 25 février pour des douleurs abdominales, mais la présidence, le parti au pouvoir et sa famille se sont voulus rassurants.
"Le président Jacob Zuma souhaite annoncer que l'ancien président Nelson Mandela a été admis à l'hopital aujourd'hui, 25 février 2012", a indiqué un communiqué de la présidence.
"Madiba se plaint depuis longtemps de douleurs au ventre et les médecins ont estimé qu'il avait besoin d'une attention médicale spécialisée", ajoute le texte, l'appelant par son nom de clan, affectueusement utilisé par la plupart des Sud-Africains.
"Je ne peux pas faire davantage de commentaires, mais je peux vous assurer que l'ancien président a bon moral et va bien", a déclaré à la chaîne d'informations en continu e-news le porte-parole de la présidence, Mac Maharaj, refusant d'entrer dans les détails.
"Nous voulons donner aux spécialistes le temps de s'occuper de lui d'abord, et ils nous fourniront un rapport complet qui sera présenté au président Jacob Zuma", a-t-il ajouté à l'agence Sapa. La présidence tiendra le pays au courant de l'évolution de la situation, a-t-il promis.

"Il ne faut pas s'inquiéter"

Elle n'a cependant pas précisé dans quel hôpital l'icône de la lutte anti-apartheid avait été hospitalisée. Des journalistes ont été repoussés de deux établissements de Johannesburg et Pretoria.
Keith Khoza, porte-parole du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, a précisé que l'hospitalisation du grand homme était prévue, démentant les rumeurs selon lesquelles il aurait été opéré.
"Il (Mandela) souffrait de douleurs abdominales depuis quelque temps et il a été décidé qu'il devait recevoir l'attention de spécialistes. Ce n'était pas une admission en urgence, c'était prévu. (...) Il ne faut pas s'inquiéter", a déclaré Keith Khoza à "e-news".
"C'est un contrôle médical, il n'y a pas d'opération", a-t-il ajouté, démentant des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux. "D'un point de vue médical, il va bien. Il doit juste régler ses douleurs abdominales, et c'est tout", a insisté Keith Khoza, l'air parfaitement serein.

Sa famille à son chevet

Contactée par l'AFP, la petite fille du prix Nobel de la paix, Ndileka, n'était pas spécialement inquiète. "Je ne crois pas que ça soit une grosse histoire. Il est en parfaite santé. Quand je l'ai vu mercredi, il avait bon moral, il était en parfaite santé. (...) Je ne suis pas inquiète", a-t-elle indiqué.
La fragile santé du premier président de l'après-apartheid avait déjà provoqué l'inquiétude en Afrique du Sud après une hospitalisation l'an dernier pour une infection respiratoire aiguë.
"Grand-papa s'est remis de sa maladie l'an dernier. Je ne vois pas pourquoi ça serait différent", a-t-elle ajouté.
Ndileka Mandela a précisé que Graça, la femme de "Madiba" et des membres de la famille étaient à son chevet.

Dernière apparition publique en juillet 2010

Nelson Mandela est apparu pour la dernière fois en public à la finale de la Coupe du monde de football, organisée par l'Afrique du Sud, en juillet 2010. Et sa dernière apparition dans les médias sud-africains date du 7 octobre lors du dernier recensement de la population.
Nelson Mandela était resté plusieurs mois dans son village de la province du Cap oriental (sud) où il s'était rendu pour fêter son 93ème anniversaire en juillet, puis avait regagné son domicile de Johannesburg fin janvier.
Emprisonné pendant vingt-sept ans par le régime raciste, Nobel de la paix en 1993, il a été élu l'année suivante premier président noir d'Afrique du Sud lors du premier scrutin ouvert à tous les habitants du pays et s'est retiré en 1999 après un unique mandat.
Nelson Mandela fait l'objet d'un véritable culte en Afrique du Sud. Le président Zuma a annoncé le 11 février qu'une nouvelle série de billets de banque à son effigie serait mise en circulation d'ici la fin de l'année.