Ce mardi, le Conseil français du culte musulman (CFCM) envisage de porter plainte pour discrimination contre la décision de la mairie de la ville de Gennevilliers en France.
La mairie de la ville de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) en France a suspendu 4 animateurs de colonie de vacances qui avaient observé le jeûne du ramadan. Leur employeur invoque un danger pour la sécurité des enfants et que leur contrat de travail leur imposait de s'hydrater et de s'alimenter convenablement.
Ils "n'ont pas respecté, en cours de séjour, les obligations de leur contrat de travail, pouvant ainsi mettre en cause la sécurité physique des enfants dont ils avaient la responsabilité. Un défaut d'alimentation et d'hydratation pouvait conduire ces agents à ne plus être en pleine possession des moyens requis pour assurer le bon déroulement des activités du séjour", explique la mairie communiste de Gennevilliers dans un communiqué.
Ce mardi, le Conseil français du culte musulman (CFCM) envisage de porter plainte pour discrimination contre la décision de la mairie.
L'avocat des animateurs parle "d'incompréhension et de révolte". Il a révélé son intention "de saisir le juge compétent pour faire valoir leurs droits". "Comment peut-on préjuger des capacités d'une personne eu égard à sa pratique d'une religion ? ", s'insurge-t-il.
Ils "n'ont pas respecté, en cours de séjour, les obligations de leur contrat de travail, pouvant ainsi mettre en cause la sécurité physique des enfants dont ils avaient la responsabilité. Un défaut d'alimentation et d'hydratation pouvait conduire ces agents à ne plus être en pleine possession des moyens requis pour assurer le bon déroulement des activités du séjour", explique la mairie communiste de Gennevilliers dans un communiqué.
Ce mardi, le Conseil français du culte musulman (CFCM) envisage de porter plainte pour discrimination contre la décision de la mairie.
L'avocat des animateurs parle "d'incompréhension et de révolte". Il a révélé son intention "de saisir le juge compétent pour faire valoir leurs droits". "Comment peut-on préjuger des capacités d'une personne eu égard à sa pratique d'une religion ? ", s'insurge-t-il.